Sans âme
Gail Carriger
Tome 1 du Protectorat de l'ombrelle
Orbit - 313 pages
Résumé :
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Mon avis :
Sans âme est un livre qui m'a parfois déconcertée. Déjà avant de le lire, je pensais qu'il s'agissait d'un roman YA. Et pas du tout ! Je ne saurais d'ailleurs pas trop dans quel genre le classifier... Ce n'est pas vraiment de la bit-lit selon mes préjugés sur ce genre (créatures surnaturelles + sexe), car certes, il y a de la romance et de l'érotisme, mais j'ai trouvé ça plus soft que dans les autres livres de bit-lit que j'ai lu. De plus, l'époque à laquelle se déroule l'action (le Londres Victorien) donne un petit côté Steampunk à ce livre. Mais il ne s'agit pas de science-fiction selon moi. Ni d'ailleurs de roman historique... Bref, un roman inclassable (que je classerai malgré tout bêtement dans bit-lit car c'est selon moi le genre duquel il se rapproche le plus). Je sais, je ne suis pas obligée de classifier mes lectures, mais je le fais quand même. Fin de la discussion :P
Dès le début, j'ai accroché à l'humour et au style d'écriture, ainsi qu'aux personnages. Durant toute ma lecture, j'ai apprécié ces derniers et j'ai souri à plusieurs reprises. Mais j'ai très vite déchanté et me suis bien trop souvent ennuyée. Certains passages me laissaient de marbre et il m'arrivait d'avoir envie que ce livre se termine rapidement, que je puisse passer à autre chose. J'ai d'ailleurs commencé un autre livre alors que je ne l'avais pas encore fini, chose que je fais souvent quand un livre ne me plaît pas plus que ça. L'intrigue restait parfois au second plan. Arrivée aux deux-tiers du livre, j'ai voulu me faire un petit résumé du livre (ce que je fais depuis peu, je résume mes lectures pour avoir un résumé complet avant de me lancer dans le tome suivant car souvent je n'enchaîne pas les tomes et oublie l'intrigue), mais je n'arrivais pas à dire ce qui s'était passé. J'ai réalisé que je n'avais pas compris grand chose. Forcément, comme je n'accrochais pas plus que ça, je lisais certains passages sans être bien concentrée et ne comprenais donc pas tout ce que je lisais. Vous savez, ces moments où vous vous trouvez à la page 72, et que vous ne savez pas ce que vous venez de lire depuis la page 70, voire même 65 ? Ça m'arrivait assez souvent avec le début de ce livre.
Mais après un certain nombre de pages (je ne saurais pas dire combien, mais une centaine probablement), je me suis mise à adorer ma lecture. J'accrochais de plus en plus aux personnages et la romance commençait à m'intéresser. L'intrigue se faisait moins importante à mes yeux, et la romance à pris une plus grande place. J'ai adoré cette relation totalement hors norme par rapport aux us des gens de cette époque, où on vit sa relation avec retenue et surtout après s'être marié. Les changements d'humeur, de comportement, amenaient des doutes et du piquant à leur relation.
D'ailleurs, les personnages sont pour moi un point très positif dans ce livre : Alexia est simplement géniale, un peu en décalage avec son temps, différente des autres "dames" de son époque. Son fort caractère et sa répartie m'ont fait l'adorer.
Lord Maccon est très bon également, à ne jamais trop savoir ce qui le motive dans ses actions et son comportement
Lord Akeldama, avec son raffinement et son goût pour le style rococo, l'amie d'Alexia, dont j'ai oublié le nom, très fidèle au types de dames de cette époque, mais tout de même ouverte aux excentricités d'Alexia... J’adhère ! J'ai également beaucoup aimé le majordome d'Alexia (dont j'ai aussi oublié le nom... Floote, ou un truc du genre ?)
Le style d'écriture est également un élément qui donne du charme au récit : c'est frais, c'est drôle, c'est très agréable. Pas toujours évident, mais il met bien dans l'ambiance.
Pour résumer donc, un tout début génial, puis des passages lents et difficiles, pour enfin accrocher vers le premier tiers du roman. Des personnages géniaux, un humour très agréable et une période passionnante. Une très bonne lecture.
Les plus :
Un humour excellent
Des personnages forts en caractère
Une romance originale
Les moins :
Des moments où j'ai décroché de l'histoire
Une intrigue relativement minime
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| Livre génial |
Lecture commune avec :
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