Le Livre de Poche - 405 pages
Résumé :
Histoires d'amour surprendra
peut-être les fervents lecteurs du Loup des steppes ou de Siddhartha.
Maître à penser d'une jeunesse impatiente et révoltée en quête de
spiritualité, Hermann Hesse se révèle ici comme un maître à aimer.
Ou à souffrir.
Au-delà de quelques brillantes
variations historiques et littéraires (comme La Conversation de
Casanova, Jeux d'ombres et Chagrin d'amour), ce recueil de récits,
composés entre 1900 et 1924, est riche de résonances
autobiographiques. Hermann Hesse y peint ces bourgades d'Allemagne du
Sud dont il était familier. De même qu'il évoque les épisodes difficiles
de sa vie amoureuse : ainsi, la fable lyrique des Métamorphoses de
Pictor constitue une déclaration d'amour à Ruth Wenger, sa deuxième
épouse. Hesse évoque l'amour sous toutes ses formes avec son
cortège inévitable de trouble et de désenchantement.
Mon avis :
Ce livre m'a été offert il y a déjà
un petit bout de cela, j'ai donc décidé de me lancer dans ce livre que
je n'aurais pas acheté moi-même. Ce n'est en effet à
priori pas mon genre de lecture de prédilection.
J'ai commencé ce livre avant-hier, et je n'ai pas du tout accroché, je l'ai même abandonné.
Ce livre rassemble des nouvelles écrites au début du XXème siècle. L'amour à cette époque était certainement
vu bien différemment d'aujourd'hui.
Les nouvelles de ce recueil ont des
longueurs variables : elles comptent de 6 à 44 pages. Je n'ai lu que 2
longues nouvelles mais je me suis profondément ennuyée.
Certes, le style d'écriture est très plaisant, poétique
et bien travaillé, mais les histoires que j'ai lues
sont décevantes, plates, et pessimistes. Dans chaque nouvelle que
j'ai lu, il y avait un jeune homme ou un adolescent s'étant épris d'une
demoiselle rien qu'en croisant son regard. Et ça suffit
largement pour qu'il en tombe follement amoureux. Mais forcément,
son amour n'a jamais été assouvi comme il le désirait. A chaque fois,
quelque chose n'allait pas.
Une nouvelle comme ça, deux, ça
passe, trois, ça lasse mais quatre, ça casse. J'ai du lire une petite
dizaine de ces nouvelles sur les 22 proposées (et j'avoue
avoir sélectionné les plus courtes après les deux longues que je
n'ai pas aimées).
J'ai trouvé que tous les personnages de ces nouvelles se
ressemblaient. Ils n'avaient pas de caractère bien
particulier. Les femmes sont souvent décrites comme des pièges à homme,
des trompeuses et profiteuses. Tandis que les hommes
sont décrits comme tombant follement amoureux et ne pensant qu'à une
seule femme, jusqu'à ce qu'ils se fassent rembarrer ou que leur cousin
leur vole la femme qu'ils convoitaient.
Enfin bref, je n'ai pas apprécié ces
histoires, je me suis ennuyée et je n'ai donc pas voulu continuer à me
forcer rien que pour le terminer.
Le seul point positif que j'en
ressors, est le style d'écriture de l'auteur, que j'ai trouvé très
agréable et poétique. Dommage cependant qu'il y ait tellement de
descriptions inutiles (mais bon ça, il me semble que c'est assez
caractéristique de la littérature de cette époque).
Ceci dit, je pense que ce livre peut plaire aux amateurs du genre !
ben j'aime bien la couverture!!! mais apparement il est ennuyeux...
RépondreSupprimer@Plumedange :
RépondreSupprimerJe pense que ça dépend vraiment des goûts du lecteurs. Je n'aime pas ce genre littéraire, mais si on aime, ce livre a toutes ses chances pour plaire !
J'avais beaucoup aimé l'art de l'oisiveté, je note celui ci pour plus tard
RépondreSupprimer@Isleene :
RépondreSupprimerJe ne connais pas, mais j'en ai deux autres dans ma pàl : Siddharta (désolée pour l'orthographe, je sais jamais comment on écrit !) et Demian. Tu les as lus ?
Dommage que tu n'ai pas tant aimé, personellement, j'adore Hesse ainsi que la grande majorité de ses oeuvres. Même si l'art de l'oisiveté est pour moi le meilleur
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