11 août 2010

Histoires d'amour - Hermann Hesse

Histoires d'amour de Hermann Hesse  
Le Livre de Poche - 405 pages 


Résumé :
 

Histoires d'amour surprendra peut-être les fervents lecteurs du Loup des steppes ou de Siddhartha. Maître à penser d'une jeunesse impatiente et révoltée en quête de spiritualité, Hermann Hesse se révèle ici comme un maître à aimer. Ou à souffrir.
Au-delà de quelques brillantes variations historiques et littéraires (comme La Conversation de Casanova, Jeux d'ombres et Chagrin d'amour), ce recueil de récits, composés entre 1900 et 1924, est riche de résonances autobiographiques. Hermann Hesse y peint ces bourgades d'Allemagne du Sud dont il était familier. De même qu'il évoque les épisodes difficiles de sa vie amoureuse : ainsi, la fable lyrique des Métamorphoses de Pictor constitue une déclaration d'amour à Ruth Wenger, sa deuxième épouse. Hesse évoque l'amour sous toutes ses formes avec son cortège inévitable de trouble et de désenchantement.


Mon avis :     
Ce livre m'a été offert il y a déjà un petit bout de cela, j'ai donc décidé de me lancer dans ce livre que je n'aurais pas acheté moi-même. Ce n'est en effet à priori pas mon genre de lecture de prédilection.
 
J'ai commencé ce livre avant-hier, et je n'ai pas du tout accroché, je l'ai même abandonné.
 
Ce livre rassemble des nouvelles écrites au début du XXème siècle. L'amour à cette époque était certainement vu bien différemment d'aujourd'hui.
Les nouvelles de ce recueil ont des longueurs variables : elles comptent de 6 à 44 pages. Je n'ai lu que 2 longues nouvelles mais je me suis profondément ennuyée.
Certes, le style d'écriture est très plaisant, poétique et bien travaillé, mais les histoires que j'ai lues sont décevantes, plates, et pessimistes. Dans chaque nouvelle que j'ai lu, il y avait un jeune homme ou un adolescent s'étant épris d'une demoiselle rien qu'en croisant son regard. Et ça suffit largement pour qu'il en tombe follement amoureux. Mais forcément, son amour n'a jamais été assouvi comme il le désirait. A chaque fois, quelque chose n'allait pas.
Une nouvelle comme ça, deux, ça passe, trois, ça lasse mais quatre, ça casse. J'ai du lire une petite dizaine de ces nouvelles sur les 22 proposées (et j'avoue avoir sélectionné les plus courtes après les deux longues que je n'ai pas aimées).
J'ai trouvé que tous les personnages de ces nouvelles se ressemblaient. Ils n'avaient pas de caractère bien particulier. Les femmes sont souvent décrites comme des pièges à homme, des trompeuses et profiteuses. Tandis que les hommes sont décrits comme tombant follement amoureux et ne pensant qu'à une seule femme, jusqu'à ce qu'ils se fassent rembarrer ou que leur cousin leur vole la femme qu'ils convoitaient.
 
Enfin bref, je n'ai pas apprécié ces histoires, je me suis ennuyée et je n'ai donc pas voulu continuer à me forcer rien que pour le terminer.
Le seul point positif que j'en ressors, est le style d'écriture de l'auteur, que j'ai trouvé très agréable et poétique. Dommage cependant qu'il y ait tellement de descriptions inutiles (mais bon ça, il me semble que c'est assez caractéristique de la littérature de cette époque).
Ceci dit, je pense que ce livre peut plaire aux amateurs du genre !
 

Ma note : 4 / 10 
 

5 commentaires:

  1. ben j'aime bien la couverture!!! mais apparement il est ennuyeux...

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  2. @Plumedange :
    Je pense que ça dépend vraiment des goûts du lecteurs. Je n'aime pas ce genre littéraire, mais si on aime, ce livre a toutes ses chances pour plaire !

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  3. J'avais beaucoup aimé l'art de l'oisiveté, je note celui ci pour plus tard

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  4. @Isleene :
    Je ne connais pas, mais j'en ai deux autres dans ma pàl : Siddharta (désolée pour l'orthographe, je sais jamais comment on écrit !) et Demian. Tu les as lus ?

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  5. Dommage que tu n'ai pas tant aimé, personellement, j'adore Hesse ainsi que la grande majorité de ses oeuvres. Même si l'art de l'oisiveté est pour moi le meilleur

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