22 sept. 2008

Uglies, tome 1 - Scott Westerfeld

Uglies de Scott Westerfeld
Tome 1
Pocket Jeunesse - 432 pages


Résumé :

Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?


Mon avis :

Je vais commencer par le côté un peu négatif, ce qui m'a déçu. Je m'attendais à une vraie critique sur le phénomène de la beauté, si je peux appeler ça comme ça, je m'attendais à ce que ce livre démontre que la beauté n'est pas une chose essentielle... Je vous déconseille vraiment de vous arrêter en plein milieu, surtout si vous êtes jeune (l'âge du livre est dès 10 ou 12 ans je sais pas), parce que sincèrement, on y voit uniquement une jeune fille qui n'attend plus que de devenir "Pretty", avec des "t'es moche" par ci, "gros pif" par là, et l'héroïne principale ne vit que pour devenir belle, et personnellement je ne trouve pas que ce premier tome nous donne une très bonne morale sur la beauté en société, enfin bref, je trouve que si on le lit en étant jeune, on pourrait être influencé du coté des "Pretty", c'est à dire qu'on pourrait ne pas voir le mauvais côté de tous se ressembler. Moi ça va, j'ai 20 ans, j'ai lu ça avec du recul, mais à 10-12 ans, âge ou on commence à complexer sur son physique, on pourrait interpréter ce livre de la mauvaise manière... Ne vous arrêtez donc pas au début, car jusqu'à la moitié c'est vraiment ça. Après, à vous de voir, mais j'étais également un peu déçue... Notamment à cause de ce que je dis dans le spoiler suivant : [Attention SPOILER] Surlignez pour pouvoir lire. Surtout qu'au final, il y a pas vraiment non plus de morale, puisque devenir Pretty devient moins important uniquement parce que ça provoque des lésions cérébrales... Enfin ça... Les chirurgiens...

Bon, voila pour le côté un peu négatif, mais ce livre n'a vraiment pas que du négatif.

On commence le livre avec un coté très science-fiction, et plus on avance, moins on le remarque, ou alors moins il est présent, je sais pas trop. Mais au début je me suis dit que c'était quand même très science fiction, mais au final, ce n'est pas ce qui prédomine. Au final, ce côté est plutôt plaisant.
En ce qui concerne l'histoire en elle-même, on est emporté très vite dans le bouquin et on ne cesse de s'interroger (même si on a une petite idée derrière la tête), et on assiste à plein de rebondissements, et plein de trucs inattendus aussi, et forcément, avec une fin qui nous incite à lire la suite. Je ne sais pas encore si je le ferai, par manque de temps. On verra bien.

Un livre que je pourrais vous conseiller, mais à lire avec un peu de recul et ne pas tout prendre ce qu'ils disent comme le reflet de notre société.

Livre agréable

5 commentaires:

  1. J'ai adoré cette série, et je ne suis pas d'accord avec toi. Je trouve justement qu'on y trouve une critique du culte de la beauté. C'est ce que Westerfeld a voulu montrer, les risques d'un tel culte. Mais le thème principal n'étant pas cela, c'est le contrôle de la pensée, les dérives d'une société qui veut tout contrôler, en rendant notamment les gens uniformes.

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  2. Je trouve justement pas qu'il montre les risques, puisqu'on a pas affaire à des "erreurs chirurgicales" mais bien à une imposition de la pensée par la chirurgie.
    Par contre, je suis d'accord avec toi, le thème est l'imposition de la pensée et l'uniformité de la population, seulement avec un titre et un résumé comme celui de ce livre, je m'attendais plus à une critique du culte de la beauté.
    Merci de ta visite :)

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  3. Pour moi, la critique du culte de la beauté repose ici dans le fait de l'uniformité de la population. On rend les gens beaux en les rendant identiques, donc plus vraiment place à la différence, et c'est justement toutes ces différences qui font la beauté de l'humanité. C'est le côté subjectif de la beauté qui fait la beauté-même. Si on la transforme en quelque chose de reconnu par tout le monde, c'est la mort de la beauté.

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  4. Là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais justement, je n'ai pas vraiment trouvé que le livre faisait ressortir cette critique. J'ai plutôt eu l'impression que les rebelles ne voulaient pas se faire opérer uniquement à cause de la manipulation de la pensée (je les comprends d'ailleurs !), mais pas parce qu'ils ne sont pas d'accord avec le fait que tout le monde soit beau (et vu le titre du livre, j'aurais pensé que ce serait plus orienté dans ce sens là et moins dans le sens controle de la pensée, c'est pour cette raison que j'ai été déçue du livre.)

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  5. Je l'ai dans ma PAL, il y a longtemps que je l'ai acheté mais toujours pas lu ...

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